Fiche d'état civil Age : Personne ne le sait, mais pour toi, jeune curieux, il aura a peu près 40 ans, pourquoi 40 ? Parce qu'il aime les nombres ronds...
Taille : 1m78
Poids : 65 kg
Lieu d'habitat : Un peu partout... Surtout partout
Profession/Etude :Professeur d'étude des moldus
CaractéristiquesJe me rends compte avec le temps qui passe que la vie ne m'a pas donnée ce que j'attendais d'elle, mais comment le pouvait-elle, après tout, les rêves n'existent justement pour ne pas se réaliser, ce sont des but qu'on se fixe dans la vie pour ne pas abandonner et mourir le sourire en lèvre en se disant qu'on a pleinement vécu sa vie. J'en ai vu des gosses pleins d'illusions, hurlant à pleins poumons qu'ils seraient plus tard des gens importants, qu'ils inventeraient de grands choses, qu'on se souviendrait d'eux des années durant. J'ai moi même fait partie de ces jeunes naïfs pendant un temps, jusqu'à que j'affronte de moi même la dure réalité de la vie.
Mon père était un sorcier comme les autres, n'étant pas réputé pour quoi que ce soit, son petit boulot dans sa boutique d'apothicaire lui suffisait amplement, pour lui, une belle vie était une vie simple et sans anicroches, je ne comprenais pas à l'époque son point de vue, pour moi, il fallait qu'il y ait sans cesse quelque chose de nouveau, je ne supportais pas l'idée d'un monde plat et la routine m'ennuyait, je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi j'avais été envoyé à Serdaigle, je n'aimais pas travailler ou réfléchir, ce qui me plaisait, c'était courir, rire et surtout me battre. J'étais tout l'anti-thèse de mon père, qui préférait le calme et l'heure du thé.
Ma mère quant à elle était une institutrice moldu, elle connaissait le monde de la magie car ses deux sœurs jumelles étaient des sorcières, de piètre niveau, certes, mais des sorcières tout de même. Elle rencontra mon père à une fête que mes tantes avaient organisés pour fêter la fin des études et mon père était l'un de leur camarade de classe. Bref, ce fut comme toutes les histoires niaises dont s'abrutissent les moldus quand ils sont petits, ils tombèrent de suite amoureux, et se marièrent un an plus tard, et je vis le jour dans ce merveilleux couple. Je fus leur seul enfant, mes parents cassèrent le mythe et 'divorcèrent' car ils n'avaient pas de temps à s'accorder et les différences sociales étaient trop grandes. C'est ainsi que je me retrouvais balloté d'une maison à une autre, de chez les moldus aux sorciers et vice-versa.
Je n'avais pas vraiment d'ami, je ne cherchais pas non plus à m'en faire, chez les moldus, il ne me comprenaient pas, et j'avais quelque chose de dérangeant, de bizarre, comme mes tantes ou mon père, et les mères refusaient qu'on approche le petit Cromwell, il avait une influence malsaine sur les mômes du quartier. Du côté de mon père, je ne croisais que rarement des enfants, et ce n'était que pour des silences embarrassés assis sur un muret pendant que les adultes s'occupaient de faire les transactions, je les regardaient de haut quand ils rentraient dans la boutique de mon père, ils n'y connaissaient rien alors que moi, j'étais le fils du boutiquier, j'étais bien plus fort, intelligent ou tout ce que vous pouvez imaginer qu'eux.
J'en connaissais bien plus sur les moldus que beaucoup des élèves de Poudlard, bien sûr, ceux qui étaient directement nés dans un milieu des sans magie étaient bien plus calés que moi sur ce point, mais je haïssais les gens qui avaient des préjugés sur les gens comme ma mère alors qu'ils n'avaient jamais fréquentés ce milieu et se permettaient de faire des commentaires, d'insulter ces gens qui avaient tout autant de mérite que les sorciers, qui s'étaient débrouillés pour survivre malgré le fait qu'ils n'étaient pas aidés par la magie.
A l'époque, j'étais du genre boute-en train qui aimait rigoler de tout, les cours me barbaient et traîner avec des amis était un véritable passe-temps pour moi, pas comme rester assis devant des gens qui s'amusaient à déblatérer des idioties pour nous inculquer les bases de la vie, je ne voulais pas de cette vie, je ne voulais pas grandir, je voulais rester tout le temps le petit 4ème année que j'étais, ne pas grandir, tout comme le Peter Pan des livres que ma mère m'avait fait lire.
Quand je me regarde dans la glace, j'ai vraiment l'impression qu'à l'époque j'avais raison, j'ai mal vieilli, je n'ai jamais vraiment fait attention à mon physique, il faut dire que je suis relativement passe partout, je ne suis ni un géant, ni un nain, passez moi l'expression, je suis plutôt dans les normes, dans tout a peu près. Mes cheveux bruns commencent à tirer vers le gris et ils se battent pour savoir quel mèche ou quel épi prendra le plus de place sur mon pauvre crane, je n'ose imaginer la douleur que je subirai si j'osai passer un peigne dans mes cheveux, je n'ai plus qu'à les ébouriffer davantage, on dirait au moins que c'est fait exprès. Une barbe de deux jours me grignote le bas du visage et je sais que je commence a avoir des rides sur le visage. La seule chose qui vaille un tant soi peu la peine dans mon physique de rêve, ce sont mes yeux bleu, ma mère n'arrêtait pas de me répéter que j'avais de magnifiques yeux bleu qui pourrait faire craquer toutes les filles.
Mes robes de sorcier sont généralement froissées et roulées savamment en boule dans un coin pendant un certain temps avant de les ré-enfiler, a vrai dire, j'suis pas du tout soigneux. J'aime les habits moldus, ils sont plus pratiques a porter que ces robes où on risque de se prendre les pieds dedans à chaque fois qu'on monte trop rapidement la jambe. En fait, j'aime tout ce qui est moldu, leur façon de cuisiner, leur musique, leur façon de se divertir etc... Il n'y a rien de plus fascinant que d'étudier une autre civilisation, une autre manière de penser, si proche et en même temps si lointain. C'est peut-être pour cette raison que j'ai postuler pour devenir professeur d'étude des moldus, pour faire partager cette passion à d'autres gosses.
Je me rends compte avec le temps que ceux qui prennent cette option sont généralement des enfants de moldus ou des sangs-mêlés eux même, et n'ont donc pas vraiment de raison de venir à ce cours, a part peut-être pour étudier la façon dont moi, et les autres sorciers regardons les êtres inférieurs que sont les sans magie. Il y'en a aussi qui ne viennent pas parce qu'ils trouvent que je suis trop excentrique, excentrique, mon œil, j'essaye juste d'intéresser des sales mômes, des adolescents à ma matière pour que celle-ci ne soit pas arrêtée et que je me retrouve de nouveau à la rue...
Hors jeuAvatar : Hugh Laurie
Double compte : Nope
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Sam 7 Mar - 20:48
