Aiglon à la recherche de son nid

Bronzée et gorgée de soleil de deux mois radieux, Laya déambulait dans les couloirs du mythique train. Le poignet nonchalamment relevé pour soutenir sa baguette en hauteur, ses bagages la suivaient docilement. Un peu mieux que la toute première fois qu'elle avait mis le pied dans ce wagon, suant sang et eau sous huit sacs et valises, pestant à faire rougir un charretier, encombrante comme un troll.

Un compartiment de libre... une utopie pour elle, elle était montée bien tard! Elle jeta un oeil à une vitre. Lily Evans attendait assise près de la fenêtre. Son visage s'assombrit d'une vague expression d'amertume. Elle savait très bien qui irait la rejoindre... Son compatriote de sarcasme Severus lui avait en effet fait en 2nde année un coup bas dont elle sentait encore les échos en son estomac. La priorité reviendrait toujours à la Gryffondor cuivrée, pas à elle.

Si au moins elle pouvait croiser Peter. Niveau Gryffondor, le summum du cliché était atteint avec lui. Elle rougissait toujours de la stupide sympathie qui l'avait empêchée de se moquer de lui. Surtout qu'il était souvent partant pour offrir le bâton pour se faire battre. Mais pour le trajet, il devrait sûrement sourire béatement au reste de sa bande de singes hurleurs rouge et or. Là aussi, elle représentait une seconde main.

Enfin, tout au bout d'un interminable corridor, un compartiment bien dissimulé et tout à fait acceptable se présenta à elle, reluisant de la superbe beauté d'être totalement vide. La chair est faible face à la tentation, elle écarta la porte d'un petit coup de pied et prit place, espérant toutefois que quelqu'un de sa connaissance finirait par la saluer.

Briac s’était levé sous les cris de son petit frère très content de rejoindre enfin l’école des sorciers. C’est donc en bougonnant qu’il avait enfilé sa tenue qui était constitué d’un pantalon et du’n pull tout deux noir tandis que sa chemise blanche dépassé du col de son pull. Il avait engloutis son petit déjeuner rapidement avant de glisser son écusson de préfet dans sa poche arrière pour le coller dès qu’il serait sur le quai. Le voyage jusqu’à la gare s’était passé sans aucune anicroche a part les questions du petit dernier de la famille.

Il suivait le couloir qu’il avait empruntés après avoir réussit à semer son petit frère une nouvelle fois. Il avait espéré trouver Victoria dans un wagon mais visiblement elle n’était pas encore arrivée et une bonne partie des wagons est pleins. Il avait donc posé ses valises rapidement dans un wagon avant de rejoindre l’avant qui été réservé au préfets. Il avait écouté le discours sur son rôle et tout le bazar que le préfet en chef leur avait dit. Maintenant que le train était partit il décida de rejoindre son wagon où il pourrait toujours envoyez à son amie de Serpentard un petit mot pour savoir où elle était.

C’est en entrant dans le compartiment où i avait posé ses affaires qu’il vit une jeune fille de sa maison. Fronçant les sourcils, il essaya de se rappeler de son prénom et de qui elle était. Il connaissait certains Serdaigles qui ne l’appréciait pas à causes de ses relations aussi il fut très content de se rappeler l’identité de sa condisciple. Elle n’avait aucun problème avec lui et lui ressemblait d’ailleurs un peu au niveau de ses relations.

- Bonjour Laya. Tu m’accordes deux petites minutes ? J’ai une petite chose à faire.

Tout en attendant la réponse de la jeune demoiselle. Il ouvrit la cage de son hiboux couleur Chocolat c’était d’ailleurs pour cela qu’il l’avait nommé ainsi. Il prit aussi un parchemin et une plume pour rédiger un petit mot. Ce qu’il fit dans la foulée avant de le tendre à son fidèle animal et de lui souffler la destinataire à savoir sa bien aimée. Le petit mot était très simple :

Code:: Coucou ma chérie,
Comment vas-tu ? Je suis dans le compartiment 15 du dernier wagon. Si tu veux me rejoindre, il n’y a que Laya une de mes camarades de maison, elle n’est pas trop gênantes niveau commérage ne t’inquiète pas. J’aimerais tant te revoir.
Briac.

Puis laissant filait son compagnon tout en espérant voir sa petite maie secrète arrivé, il reporta son attention sur le demoiselle qui se tenait dans le wagon.

- Désolé. Comment vas-tu ? Ton vacances se sont bien passés j’espère ?

Tout en attendant la réponse de la jeune Jackson, il enleva son pull laissant voir sa chemise qui lui collait à la peau. Il s’assit sur la banquette après avoir posé un livre à côtés de lui. Il avait laissé la cage de son hibou pour quand il reviendrait.

A peine quelques minutes songeuses plus tard, un garçon investissait le compartiment et en prenaît le contrôle. 2 minutes à lui accorder? Avait-elle vraiment le choix, en fin de compte? Mais à dire vrai, elle n'avait pas à renâcler: en observant un peu mieux les porte-bagages au lieu des sièges, elle aurait pu voir que Briac avait déposé ses affaires à l'avance ici.

Laya n'avait pas vraiment de relations avec les préfets, de sa maison ou non. Elle avait certes remarqué la superbe et l'élégance glaciale du Serpentard Malefoy. Il était distrayant pour elle d'observer une petite cour impériale se presser autour de lui à la recherche de son approbation, quitte à faire des cabrioles pour ça. Toutefois, elle savait elle-même ne pas valoir mieux: si un jour l'envie lui aurait pris de faire un pas vers elle, elle aurait eu un comportement des plus incohérents.

Briac était préfet, et elle s'étonnait qu'il se souvienne d'elle. En constatant celà, elle remarqua que sa tenue et sa posture n'étaient pas des plus distinguées envers ce digne et noble représentant de la loi. Tenue moldue pour elle, encore à l'heure d'été. Une longue jupe ample et colorée, un joli haut dans les tons clairs et une mèche de cheveux enfilée de perles. Belliqueuse sur bien des fronts, mais hippie dans l'âme, Laya avait ôté ses chaussures ne voyant personne venir et avait étendu ses jambes sur la banquette d'en face pour continuer un livre. Aussi, elle reprit brusquement une position un peu plus sociale quand elle vit que, vaguement connu ou non, son préfet comptait bien établir son camp de base ici et lui demander un compte-rendu détaillé de ses vacances.

- Bonjour.... Bryan. Pas vraiment envie de retourner à Poudlard car des vacances superbes. Et de ton côté? Je vois que tu es quasiment déjà changé, ou peu s'en faut.

Briac observa sa camarade se remettre dans une position a peu près civilisé avec un petit sourire moqueur. Il avait bien noté qu’elle s’était mis à son aise quant à sa tenue elle ne la gênait pas vraiment, il avait vu des choses beaucoup plus osé dans sa petite vie tranquille. Il déboutonna d’ailleurs les deux premiers boutons de sa chemise pendant que la jeune fille lui répondait. Il faisait un peu trop chaud dans le train à son goût à croire que quelqu’un avait lancé à sortilèges de chauffage.

Quand il entendit la déformation de son prénom, il fit une grimace. Franchement personne ne pouvait retenir son prénom sans l’écorcher dans sa maison ? Il ne s’était jamais habitué à cette déformation et ce depuis sa première année. C’était même devenu un jeu juste pour voir si il arriverait à s’énerver.

- Briac et pas Bryan, s’il te plait. Mes vacances se sont bien passés j’ai revu quelque amis par ci par là. Par contre, j’ai hâte d’arriver à Poudlard le château m’as beaucoup manqué. Quant à changé, non, je n’en vois toujours pas l’intérêt pour l’instant.

C’est vrai que le jeune homme n’avait pas beaucoup changé depuis sa première année. Bien sur, il avait grandis mais ses cheveux et ses yeux étaient toujours identiques. Quant à son caractère, il se prônait toujours neutre comme une grande partie de ses camarades dans la guerre des maisons. Quand au mage noir qui venait d’arriver suivant les rumeurs pur l’instant il n’avait pas plus envie de rejoindre ses rangs que ceux de ses opposant.

- Vénérable chef de nos frêles unités, je parlais de changer de costume, non pas d'apparence.

Un franc sourire moqueur, dernier vestige de ces grandes vacances, s'épanouissait sur le petit visage mat, mais son expression sembla soudain se paralyser.

Deux boutons ouverts. Ca lui allait bien, ce col de chemise sur son chandail noir. Le geste était magnifique de nonchalance. Elle avait bêtement bloqué à la vue de sa pomme d'adam. Une vague envie dans les canines de mordre et de trancher dans quelque chose de tiède et tendre. Son esprit lui souffla qu'elle devrait peut-être être un peu plus observatrice de certains points de son entourage. Pendant les vacances, c'était la douceur d'un creux de poignet. La sensibilité de l'intérieur d'un coude. La rondeur d'un mollet féminin.

Elle secoua vaguement la tête pour chasser une mèche imaginaire, faisant passer sa légère absence pour une distraction de son esprit.

- Oui, Briac, pardonne-moi. Ca doit bien être la première fois que nous échangons quelques paroles, alors ma mémoire des noms... Tu attend encore quelqu'un dans ce wagon ou bien toi aussi, tu t'es retrouvé là par défaut?

Briac leva les yeux au ciel face à la remarque de sa condisciple, il ne trouvait pas la remarque très drôle. En faite, il trouvait peu de chose drôle. C’était d’ailleurs étonnant qu’il avait réussit à s’amuser avec Victoria, non elle s’était différente, elle n’est pas comme les autres. Se mordant la lèvre, il se concentra sur la jeune fille assise devant lui et remarqua qu’elle semblait aussi distraite que lui.

Ses pensées repartirent de plus belle vers son amour à la questions de Laya. Il revoyait le visage de celle-ci et des moments qu’il avait passés ensemble. Mais il revint aussi sur le visage inquiet de sa mère quand il était revenu la première fois puis son épanouissement quand elle avait compris. Le visage renfrognait de son père et les questionnements de intarissable de son petit frère.

- Et bien disons que j’aimerais que quelqu’un nous rejoigne. Mais se sera son choix. Et j’ai pris ce wagon car à l’origine c’était le premier vide sur lequel je suis tombé. Et toi ? Tu attends quelqu’un ou c’est par défauts ?

Tout en attendant la réponse qui pourrait venir, les yeux du jeune homme allèrent du paysage au visage de la jeune Jackson. Retenant chaque détails qui lui passait devants les yeux.

[HJ : Laya est un vampire ou elle as des origines vampirique ?]

[HJ: Non, mais elle a un sacré côté félin, dans le genre panthère. Pas Animagus, mais pas loin disons.]

- Les deux seules personnes que j'aurais aimé croiser préfèrent être avec quelqu'un d'autre. J'aurais été leur choix par défaut s'ils s'étaient retrouvés seuls.

Le sens assez direct de ces paroles était démenti par un ton badin de conversation banale, et un farfouillage dans sa sacoche de cuir pour en dégainer un livre. Car si le sieur Delseil attendait également quelqu'un, elle ne s'attendait pas à ce que lui et son comparse lui fassent la conversation durant le trajet.

Sa mère s'était désolée qu'elle ne se soit pas fait une poignée d'amis à Poudlard, depuis sa 1è année. Un Serpentard hargneux et cynique et un Gryffondor ahuri, ça ne pesait pas bien lourd en bagage affectif, surtout que les deux garçons étaient ennemis quasi-mortels. Mais voilà, elle s'était entourée des deux seuls qu'elle estimait lui ressembler le plus, même s'ils étaient l'exact contraire l'un de l'autre.

- Le statut de Préfet t'as-t'il apporté de nouveaux "amis"?

Briac ne fut pas choqué par les paroles de sa camarade sur ses amis. Il était habitué à être seuls et à ne pas se formaliser quand ses amis restaient ensemble plutôt que de fréquenter un personne qui rit rarement. Il avait remarqué avec qui fréquenter la jeune file et se doutaient bien que le Gryffondor était avec ses amis qui passaient leurs temps à faire leur blague tant qu’au Serpentard tout le monde savait qu’il préférait la compagnie de Lily Evans à Laya. D’ailleurs l’amitié entre un Serpentard et un Gryffondor le dépassait complètement surtout pour ces deux-là d’après les idée de la maison vert et argents, ils n’avaient strictement rien à faire ensemble, il ne serait pas étonné qu’un jour ils finissent par ces disputait et ne plus se voir.

- Je vois. Moi, il n’y a qu’une personne qui pourrait accepter ma compagnie assez longtemps seuls sans te compter bien sur. Les autres préfèrent rester en groupe afin de pouvoir rire un peu…

Il écouta la question et fronça les sourcils. Son statut de préfet lui avait créé plutôt des ennuis. Il était à peine rentré que toutes les filles l’avaient dévisagé de haut en bas avec yeux ronds comme si elles le voyaient pour la première fois, les garçons eux avait grogné sauf celui de la maison des serpents, il s’était levé en lui tendant la main pour le saluer. C’était le seul qui le connaissait assez pour savoir qu’aucune fille du wagon ne l’intéressait puisque lors d’une réception auxquelles tout deux avait assisté, le jeune Delseil avait clairement dit qu’aucune file de Poudlard ne l’intéressait. Enfin c’était avant cet été mais qu’importe, elle n’était pas dans le wagon. Donc des amis, non mais des ennemis et des groupies, oui.

- Mon statut m’a plus apporté des ennuis. Les files sont devenus toutes dingue de moi alors que je n’en est pas besoin du coup une bonne partie des garçons me déteste…Le pire c’est quel sont juste attiré par le pouvoir que je possède et mon physique. C’est horrible à vivre…

Sur ces mots, il repartit dans ses pensées. Il n’avait pas voulus se montrer vantard mais il avait juste énoncé la vérité que lui avait balancé un rouge et or alors qu’il parcourait les couloirs pour venir ici. Il se souvenait du garçon comme si il était présent. Un grand blond aux yeux marron dont le visage était déformé par la jalousie et la haine. Il l’avait laissé déversait sa rage se disant que de toutes façons il n’y était pour rien si la petite amie de celui-ci l’avait regardé avec des yeux ronds quand il passait.

- Toi au moins, on sait que tu existes. Et puis, rends-toi compte qu'une fille moyenne ignore qu'il existe autre chose que le pouvoir et le physique sur terre. Mais tout de même... il me semble que ce n'est pas là le lot de tous les préfets de Poudlard: ils sont tous bien considérés, même par les garçons.

Laya essayait de se rendre compte de ce que Briac lui décrivait, mais ça restait assez flou. Elle ne provoquait en général que l'indifférence, et parfois l'agaçement. Et pourtant, une dizaine d'années plus tard, elle deviendrait elle aussi célèbre, quoique moins détestée que lui. Difficile à imaginer.

Pour le moment, et contrairement à la majorité des élèves, elle n'aimait pas vraiment Poudlard. Rester enfermée un an durant entre des murs de pierre, être prise de haut par le tout venant, porter tous les jours le même uniforme gris, devoir respect, obéissance et déférence au premier pékin venu pourvu d'une poignée supplémentaire d'années qu'elle... Rien à faire, elle avait cherché, mais elle était bien la seule dans son cas. Aussi, ce n'était pas vraiment avec la joie au coeur qu'elle était montée dans le train.

Briac écouta le discours de son ami sur sa condition avec un petit sourire. Certes on savait qu’il existait et justement cela le dérangeait. Il préférait passait inaperçus dans la masse des élèves plutôt qu’être remarqué. Surtout maintenant qu’il s’était trouvé une petite amie or celle-ci justement ne pouvait pas sortir avec lui. Et des tas d’élèves pouvaient décidé de les balancer juste pour le plaisir rien que chez les Serpentard. Aussi quitte à choisir, il opté pour se fondre dans la masse et non avoir tout les regards braqué sur lui.

Ne sachant pas comment reprendre la conversation. Il eut un pauvre sourire à sa camarade et regarda la couverture de son livre. Il le prit et l’ouvrit à la page où il l’avait laissé. Mais ne commença pas à le lire, le gardant posé sur ses genoux. Il chercha un moyen de lui expliquer qu’il ne savait pas quoi dire.

- Heu…bah je vais lire un peu…

Il ne piqua pas un fard bien au contraire, il s’amusait dont son bégaiement était risible. Lui qui d’habitude était à peu près plein d’assurance voila qu’il n’y arrivait pas devant une file qui lui faisait guère d’effet. Pourtant avec son amour, il y arrivait avec facilité.

En voilà au moins un qui avait la jugeotte de remarquer que la conversation risquait sérieusement de s'essouffler et y coupait court poliment. Laya ne savait pas trop comment procéder quand le dialogue devenait lassant et son ennui devenait trop visible.

Laya pour sa part, relisait avec délectation un petit recueil de nouvelles de Maupassant. Histoires comiques et drames de la paysannerie bretonne d'un autre âge. Sombre à souhait.

- Tu es dans quoi, de ton côté?

Briac était complètement absorber par sa lecture comme à son habitude aussi fut-il surpris d’entendre de nouveau une voix. Surtout que ce n’était pas celle de Victoria qui arrivait non c’était celle de sa camarade présente dans le wagon. Fronçant les sourcils, il leva la tête lentement cherchant à se rappeler de la demande. Quand elle lui revint en souvenirs assez vagues, il eut un petit sourire et relut le titre de son ouvrage avant de lui répondre.

- Je suis dans la Défense contre les Force du Mal. Là cela traite des Détraquer et du patronus. C’est…intéressant. Je compte bien apprendre ce sort cette année quitte à faire des heures supplémentaires…

N’en rajoutant pas plus, il replongea dans son livre. Espérant que la prochaine voix qu’il entendras serait celle de sa petite amie. En repensant à elle, ses doigts se crispèrent sur son livre. Si elle avait décidé de venir, elle ne devrait pas tarder. Son hibou était un rapide dans son genre. Il replongea dans son livre avide de savoir mais surtout pour tenter d’arrêter d’espérer au cas où elle ne viendrait pas.

- Hmmm... Patronus...

Depuis qu'elle savait ce que c'était, Laya mourrait d'envie de s'exercer à en produire un. Pour une élève de tout début de 4è année, c'était quasi-impossible. Mais rien ne l'empêcherait de s'entraîner. Une immense curiosité la motivait surtout: quel serait son animal-fétiche?

Elle appuya son front contre la vitre pour rêvasser. Ca irait dans les arbres. Ca serait dangereux de prime abord. Ca aurait une ligne élégante et souple. Ca serait plutôt solitaire. Prise entre son livre et ses pensées, elle préféra couper court avec Briac, qui était visiblement agaçé de ses tentatives de communication.

Si son compère en instance d'arrivée était également Serdaigle, l'ambiance promettait d'être soit, glacialement silencieuse, soit fébrile de débats aux sujets alpiniquement élevés. D'un léger index, elle dessina dans la buée qu'elle venait de former sur la vitre, un visage rond et souriant. Ca en ferait au moins un qui lui serait adressé spontanément.